Les documents historiques
nous montrent que les premières occurences de "Bonabes"
comme prénom se situent au tout début du XIIIème
siècle (1203) dans la famille "de Rougé".
En effet, l'autre Bonabes de Derval, retrouvé également
en 1203 est certainement le même, puisque les seigneurs
de Rougé étaient "Seigneurs de Rougé,
Derval et... (autres lieux) ". DERVAL n'est d'ailleurs qu'à
quelques kilomètres de ROUGE.
Les occurences suivantes de ce prénom se situent près
d'un siècle et demi plus tard, et, pour une bonne part,
en ce qui concerne le XIVème siècle, (et peut-être
même pour tous?) dans cette même famille. Les deux
évêques de Nantes Bonabes de Rochefort retrouvés
en 1338 et 1392 sont peut-être de la même famille
( à voir... après tout Rochefort-en-terre n'est
pas si éloigné de Derval!) Par contre il est très
probable que le Bonabes de Callac, mentionné par J.Jaffré
comme ambassadeur auprès du roi d'Angleterre en 1360, co-signataire
du traité de Guérande qui mit fin à la guerre
de succession de Bretagne, soit le même que Bonabes de Rougé
qui fut fait prisonnier en 1356 et qui participa aux négociations
du traité de Brétigny en 1360 également.
Le LAROUSSE DU XXème Siècle en six volumes
(éd. de1933) ROUGE (Bonabes de), seigneur de Rougé et de Derval, chevalier breton mort en 1377. Son père, compagnon du prétendant breton Charles de Blois, était mort au combat de La Roche-Derrien (1346). Bonabes prit une part active aux opérations du parti français. Dépouillé de ses biens après le triomphe de Monfort, il fut nommé par Jean le Bon chambellan et conseiller du roi. Fait prisonnier à Poitiers (1356) il fut chargé par Jean le Bon d'aller participer aux négociations qui aboutirent à la conclusion du traité de Brétigny (1360). Edouard III exigea qu'il fut au nombre des otages laissés en Angleterre par Jean le Bon. De retour à la cour de France, il prit part, en 1365, à la bataille d'Auray. Plus tard, il tenta, aidé d'Olivier de Clisson, de reprendre le château de Derval; mais Robert Knolles le repoussa (1373). Ce ne fut qu'après sa mort, que le château de Derval fut restitué à la famille de Rougé. |
"Le berceau familial est Rougé en Loire-Atlantique (à quelques km de Chateaubriant), c'est là que se dressait le chateau de Rougé, forteresse médiévale dont, parait-il, il ne reste plus de facon visible que son "portail", très certainement bien postérieur à la forteresse originale. |
Extraits du commentaire
sur ce tableau: (qui peut être consulté sur le site
suivant: http://www.batguano.com/catno24.html ) Exhibited at the Salon of 1787 - it is clearly discernible above the door in Martini's engraving of the exhibition room - the painting was conceived as a tribute to friendship and to maternal love. It was singled out and extolled for the brilliancy of its technique (the shimmering silks, the subtly flesh tones) and the intensity of the motherly and filial affection expressed in the poses of the Marquise de Rouge and her children. One writer compared it to the artist's alreadv famous portrait of herself holding her daughter of 1786 (fig. 24): "Madame Le Brun, by painting herself holding her child her arms, shows how beauty and talent are enhanced when they are allied to the tenderest and most delightful affections. The same feeling is present with added interest in the painting depicting the Marquise de Peze and Marquise de Rouget [sic] surrounded by her children... (Commentaires sur la marquise de Pezay...) Her closest friend was Natalie Victurnienne, Marquise de Rouge, the daughter of the Duc de Mortemart. She also had been widowed by the time this portrait was painted. In 1777, she married Bonabes Alexis, Marquis de Rouge, who died five years later while returning from the West Indies on board the battleship Zele. The two sons she had by Rouge, and who are portrayed beside her, were named Alexis Bonabes Louis Victurnien (1778-1838) and Adrien (1782-1861). In 1789, only three days after the fall of the Bastille, Mme de Rouge and her sons left France for Switzerland; they returned the following year and lived in seclusion with her husband's aunt, the Duchesse d'Elbeuf, at the Chateau de Moreuil. In 1791, she, her children, her mother, and Mme de Pezay emigrated to Germany, settling first in Heidelberg. D'Espinchal encountered them there and noted in his journal: "I have found living here since the winter, the Duchesse de Mortemart, mother of the Duc and of the Marquis de Mortemart, both of whom are deputies to the Estates-General ... and both members of the majority of the conservative nobility. The Marquise deRouge, their sister, a pretty and amiable widow, is here with her children (she looks more like their sister) ... and Mme de Pezay ... who is her intimate friend" (pp. 242-243). In 1796, the Marquise de Rouge moved to Neustadt, near Vienna, where Adrien was admitted to the military academy. She lived in Altoona and Munster before returning to Paris in 1798. As her lands had been expropriated and sold, at first she had to take room and board in a home run by former nuns. Her sons joined her in France in 1800. She died on December 25, 1828. In 1794, her elder son entered the service of Austria as aide-de-camp to the Prince von Waldeck. The same year he joined the Mortemart regiment of the French imigri army. In 1804, he married Ce1estine de Crussol d'Uzes. With the restoration of the Bourbons, he was appointed Adjutant-Major of the King's Swiss Guards, and he received the cross of the military order of Saint Louis. During the Hundred Days, he followed Louis XVIII into exile; as a reward, he was later promoted to the rank of Lieutenant Commander of the French Column of the Royal Swiss. In 1815, he was raised to the Hereditary Peerage with the title of Marquis. He refused to swear allegiance to Louis Philippe and resigned his commission in 1830. He died on March 30, 1838, at the age of sixty. The father of six children, he founded the elder branch of the Rouge family. |
Louis-Bonabes de Rougé, actuellement 25 ans , (vivant en
Australie - début de l'an 2000 - ) indique encore :
"- Comte Louis-Bonabes de Rougé (mon homonyme) fils
du précédent (Alexis-Bonabes de Rougé représenté,
enfant, sur le tableau, Pair de France), né le
07/11-1813, mort le 27-12-1880 qui avait épousé
le 27/01/1842 Mathilde de
Francqueville.
"- Comte Pierre Bonabes
de Rougé (mon arriere grand-père) 1855-1912 qui
avait
épousé le 14/03/1881 Eugénie de Kerouartz.
"On doit certainement
trouver d'autres Bonabes dans d'autres branches que mon ascendance
directe mais je n'ai pas l'information avec moi.
"Viennent ensuite mes deux oncles et moi même né
en 1975, à ma
connaissance, les trois seuls Bonabes vivants.
"Par ailleurs il existe en France une famille portant "Bonabes
de Rougé" comme nom de famille."
Pour d'autres informations sur la famille de Rougé voir
aussi sur le site de J. BURBAN: "Les seigneuries de Haute-Bretagne
par le chanoine Guillotin de Corson" (voir sommaire: contacts)